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dimanche 26 juin 2011

L'élection de Bernadette Chirac est invalidée


Le tribunal administratif de Limoges a annulé, jeudi 23 juin, l'élection de Bernadette Chirac comme conseiller général du canton de Corrèze.

En effet, il avait été constaté un excédent de bulletins par rapport aux listes d'émargements dans les petites communes d'Eyrein et de Meyrignac-l'Eglise. Oh, pas un gros excédent : 343 votants, mais seulement 342 signatures à Eyrein ;  et à Meyrignac l'Eglise, 49 bulletins de vote pour seulement 48 émargements sur les registres. Un oubli ? Une enveloppe glissée en trop par erreur ?
Oui, mais Bernadette Chirac avait été élue au premier tour avec l'exacte majorité absolue soit 1.114 voix,  ce qui correspond à la moitié des suffrages exprimés (2.226) + 1 voix.  Son concurrent socialiste, François Barbazange, maire de Corrèze, avait remporté 1004 voix et la candidate EELV, Murriel Padovani-Lorioux, 108 voix.
Quoiqu'il en soit, les bulletins doivent être annulés et on retranche toujours les points au vainqueur.
On fait donc un petit calcul. Il y a deux suffrages exprimés en trop, on les enlève. On passe donc de 2226 suffrages exprimés à 2224. La moitié plus une voix, cela nous donne 1113.
Or, avec deux suffrages en moins, Bernadette Chirac n'a plus 1114 voix mais 1112.
Elle qui avait remporté l'élection à une petite voix près, voilà qu'elle la perd à une autre petite voix près.
L'honnêteté de Bernadette Chirac n'est pas mise en cause. Pour le rapporteur public, l'écart très faible entre bulletins et signatures "fait bien davantage penser à une erreur qu'à une manoeuvre". Par ailleurs, le tribunal a noté  "l'écart de voix important entre Bernadette Chirac et ses adversaires".
Bernadette Chirac a maintenant un mois pour faire appel, devant le Conseil d'Etat, qui doit rendre une décision dans les six mois après l'appel.
Si elle ne fait pas appel, une élection cantonale partielle sera organisée dans les trois mois suivant la fin du délai d'appel.
Bernadette Chirac reste en fonction tant que l'affaire n'est pas tranchée.
Notons cependant qu'en cas de nouveau scrutin, Bernadette Chirac n'aura plus le même adversaire socialiste : François Barbazange se dit n'être "pas du genre à jouer deux fois le même match". Il ne se représentera pas.

Sources : Le Monde

Le candidat NPA pour la présidentielle, c'est Philippe Poutou


Ça y est, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), créé en 2009, par Olivier Besancenot, a désigné son candidat pour l'élection présidentielle de 2012.
C'est Philippe Poutou, ouvrier syndiqué du monde automobile, totalement inconnu du grand public. Ainsi en jugent, apparemment, les têtes pensantes du mouvement d'extrême gauche.
Poutou, un vrai nom de président, mais on ne se moque pas, c'est mal.
Quel dommage qu'Olivier Besancenot aie ainsi volontairement disparu des écrans radars... On avait fini par s'y attacher. Remarquable débatteur, infatigable, pertinent... Sa place, dans le paysage politique, reste à prendre. Mélenchon, c'est pas pareil.
Oui, nul n'ignore la noblesse de sa renonciation. Il ne veut pas devenir un professionnel de la politique. Pourtant, Olivier, soyons lucides, tu es fait pour ça. Pourquoi se refuser à ton destin ?
Est-ce l'échec de ton projet de NPA qui te rend si amer ? Pourtant, c'était couru d'avance... Même si le parti s'ouvre plus, on ne peut pas raisonnablement s'imaginer que les Français vont massivement basculer dans le trotskisme militant.  Et puis, des petits partis comme ça, c'est plein d'ego surdimensionnés, guère prêts à accepter les nouveautés, tous persuadés d'être plus purs, plus proches de la vérité que l'autre.
Et c'est bien ce qui s'est passé. Au NPA, s'affrontent le courant de ceux qui veulent - horreur - tendre la main aux autres mouvements de gauche, et les intégristes, qui chérissent l'indépendance. Et Olivier Besancenot est de ceux qui ne transigent pas avec leurs principes. ^soupir^ Voilà ce que c'est que de ne pas transiger, on coule.
Du coup, depuis sa lettre et son refus de se présenter aux présidentielles, Olivier Besancenot se bat pour une candidature purement trotskiste, sans compromission. Le débat a fait éclater la majorité du NPA : la nouvelle majorité, composée (il faut suivre)  des membres les plus révolutionnaires ralliés à des responsables de l’ancienne majorité comme Olivier Besancenot, Sandra Demarq, Alain Krivine ou Christine Poupin s'oppose à une minorité, menée par Pierre-François Grond et l’autre porte-parole Myriam Martin, qui critiquent l'isolement et le repli de la nouvelle majorité et souhaitent la poursuite des discussions avec le Front de gauche.
Pour Frédéric Borras, ex-allié de Besancenot, maintenant dans la partie "minoritaire" favorable au dialogue, «la méthode est de dire : on maintient le dialogue avec les autres partis». En «situation de crise», «il faut être plus souple que trop raide».Damned. De la tactique politicienne. On commence comme ça, et on finit par fouler aux pieds les idéaux.
Pourtant, agacés des raideurs militantes et de la crispation idéologique du NPA, certains l'ont déjà quitté pour se rallier à Mélenchon. Autant dire que la maison est en feu.
Les 9000 militants de février 2009 lors de la transformation de la LCR en NPA ont fondus : il restait 6000 adhérents  au dernier congrès de février et aujourd'hui ils ne sont plus que 3000 votants dans les assemblées préparatoires à cette conférence nationale. Le NPA a échoué à rassembler.
Et voilà donc, en pleine descente, les délégués de la formation d’extrême gauche, redevenus petit parti confidentiel au fonctionnement rétrograde, obliger de désigner samedi soir ou dimanche matin leur candidat à la présidentielle dans ce contexte «compliqué».
En urgence, la nouvelle majorité du NPA s'est trouvé un poulain : Philippe Poutou, 44 ans, réparateur de machines-outils à l’usine Ford de Blanquefort (Gironde).
Hélas ! Les passions intestines minent à ce point la formation politique que ce choix n'est pas totalement consensuel. Le profil ouvrier de Poutou indispose une partie de la direction, qui se voit "faire de la concurrence à Lutte ouvrière". Ah oui. Dans le secteur, si les deux produits sont trop semblables, la confiance du client tend à aller faire celui qui a fait ses preuves.
Mais Christine Poupin, quant à elle, estime qu'il "est tout a fait possible de se rassembler autour d’un candidat". Mieux, selon Libération, Gaël Quirante, un des responsables de la frange la plus révolutionnaire du NPA, estime que "dans une situation où ce qui domine est la crise du capitalisme, c’est très bien qu’une organisation comme la nôtre présente un ouvrier qui a mené des bagarres, un porte-voix d’une catégorie sociale qui souffre avec la crise". Avec l'avantage, de surcroît, de ne pas laisser au FN le monopole de la défense des ouvriers.
On ne dira rien. Non, non, on ne dira rien. On ne tire pas sur l'ambulance.
Le NPA devait être moins sectaire. Plus ouvert. Il devait rassembler la gauche non gouvernementale et guider ses attaques, piques et critiques. Ç'eut été bien. En tout cas, il y avait de l'idée. Cependant, premièrement, on peut dire que l'attitude des militants les plus conservateurs n'a pas permis cette évolution. Mais il faut alors poser une question : était-ce seulement possible ? Un groupe idéologique tel que la LCR pouvait-il se transformer à ce point-là ? Et posons-nous une autre question : le devait-il ? L'objectif n'était-il pas utopique ? Et inutile ?
Quoiqu'il en soit, la première qualité, me semble-t-il, d'un mouvement militant est de se faire entendre ; ce que Besancenot faisait parfaitement. Qu'au nom d'obscures et byzantines stratégies partisanes internes sa voix se soit tue me semble une immense connerie.

Sources : LibérationLe Monde

mardi 21 juin 2011

Virée d'Areva, Lauvergeon refuse la prime que lui propose Sarkozy


C'est lundi 20 juin, à l'Elysée, que les conditions du départ d'Anne Lauvergeon de la présidence du directoire d'Areva ont été évoquées. Nicolas Sarkozy lui aurait proposé une indemnité équivalente à deux années de salaire.
Mais Anne Lauvergeon aurait refusé.
Ce qui fait qu'elle a dit deux fois "non" à Nicolas Sarkozy, comme le souligne Rue 89 : en mai 2007, elle s'est déjà permise de refuser le ministère des Finances, ce que le président avait fort peu apprécié.
Cela dit, sur le plan financier, Anne Lauvergeon n'est pas mal traitée, on se rassure :
Ses indemnités régulières seront de 1.5 million d'euros, mais ce sont celles prévues pour tout membre du directorie :
Deux fois le montant cumulé de la dernière part fixe, en base annuelle, de sa rémunération annuelle au jour de son départ.
Une fois la moyenne de la part variable, en base annuelle, de sa rémunération des trois dernières années.
Il reste que, deux fois de suite, elle a dit "Non" à Sarkozy et que deux fois de suite, elle a refusé des honneurs ou privilèges.
Selon Rue 89, elle aurait été conseillée par Anne Méaux, de l'agence de communication Image7, qui travaille pour elle. Si c'est le cas, il faut certainement voir une signification dans ce refus : s'engagera-t-elle dans la voie de l'opposition politique au chef de l'Etat ?

Sources : ChallengesRue 89

lundi 20 juin 2011

A quoi joue Villepin ?


A quoi joue Villepin ?
La musique est cassée, mais il danse toujours. Ses partisans se raréfient, sa popularité s'effondre, ses soutiens sont aux abonnés absents... On ne voudrait pas le décevoir, mais tout de même.
Pas facile pour Dominique de Villepin. L'année dernière, ça semblait bien parti, mais on sent bien qu'il patine et que la mécanique n'entraine plus. Dans le dernier sondage Ifop pour le JDD, le 12 juin, les chiffres sont sans appel : 3 % d'intention de vote. Aie.  Le centre n'est pas assez grand pour contenir toutes les ambitions.
Mais comment s'avouer vaincu ? La stratégie de Dominique de Villepin semble être de mépriser l'évidence. Ce dimanche, il a tenu un meeting à  la Maison de l'Amérique latine, par un temps froid et menaçant. 300 personnes sont venues écouter l'homme qui en réunissait 6000 l'année dernière, lors du lancement de République Solidaire.
Il se fait attendre pendant une heure, alors qu'il fait froid et que la pluie menace.
Et tandis que les cadres du mouvement venus l'écouter patientent, transis, les organisateurs tentent de réchauffer l'atmosphère en lançant un clip de campagne : hélas, quand ça veut pas, ça veut pas : le clip bugue et rien n'apparaît sur les six écrans. Qu'importe, la voix de Dominique de Villepin se fait entendre par les hauts parleurs :"En France, il règne un sentiment de solitude et de perte du lien social. Il est urgent de redonner à chaque citoyen son droit à la dignité...". L'heure est grave.
Et puis Villepin arrive, sous des applaudissements mesurés. Souriant, le regard fixé sur l'horizon de ses ambitions, Villepin semble dans un autre monde, notent les journalistes, loin de toute préoccupation politicienne. Et il entame, sans notes, un discours passionné.
(Source : Public Senat)
L'argumentaire est plutôt basique :
Il évoque le pays et les citoyens "malmenés", les politiques "exsangues", et, face à ce triste constat, grandiloquent, il fait appelle aux forces vives de la Nation (ou tout comme)  : "Nous sommes dans un temps aussi grave qu'en 44 et en 58. Le sursaut français, c'est maintenant ! Nous avons besoin de cet esprit de résistance qui a animé la France quand l'État français n'était plus au rendez-vous !(...) Nous voulons la refondation politique, économique, sociale, culturelle et internationale, parce que nous sommes dans un temps aussi grave que 1944 et 1958. Si nous ratons cette occasion de 2012, alors c'est peut-être un long tunnel pour de longues décennies qui nous attend". Ambiance.
Puis, plus guilleret : "Cette campagne, moi aussi, je la sens bien". Une optimiste paraphrase de Nicolas Sarkozy après les grandes orgues du désespoir existentiel.
En gros, après avoir dramatisé avec lyrisme, Villepin rassure : il est là. Certes, vu ses ennuis judiciaires, il n'a pas évoqué son éventuelle candidature, mais à défaut, il a un programme.
Un procureur général de la Nation, pour "une France citoyenne, juste, indépendante", le "revenu citoyen" de 850 euros mensuels : "Plus personne dans notre pays en dessous du seuil de pauvreté, c'est une révolution" ; une gouvernance resserrée, « 10 ministres au lieu de 30 » ; la création d'un conseil territorial qui réunirait les présidents des « huit régions métropolitaines », et, ça ne mange pas de pain et ça étoffe un peu, la fin du cumul des mandats.
Et n'oublions pas "un mariage ouvert à tous", y compris "aux couples du même sexe". Et la dépénalisation du cannabis (il s'est prononcé là dessus jeudi).
Bon. Qu'en penser ? Peut-être vaut-il mieux garder un silence pudique ? Jusqu'où ira-t-il ? Est-il cohérent ? A force d'être détaché, n'a-t-il pas déconnecté de la réalité ? Ce bric à brac de colporteur peut-il séduire ?
On sent ses troupes écartelées entre la fidélité et le fatalisme... Les soutiens s'étiolent, le coeur n'y est plus. Les fidèles développent des argumentaires touchants d'aveuglement : pas de soutiens ? "Il s'en fout. C'est l'homme sans parti, sans étiquette. Il veut ressembler à de Gaulle". Des critiques ?  "La meilleure réponse aux attaques c'est le sourire ! " Pas de députés pour soutenir Villepin ? "Les députés n'agissent en général que par intérêt, leur soutien n'est pas nécessaire dans le cadre d'une campagne présidentielle". CQFD.
Et puis, Chirac le boude. Certes, la semaine dernière, dans sa boutade corrézienne, Chirac révélait à une France stupéfaite qu'il ne songeait pas à voter Sarkozy. Qu'il préférait, la bonne blague ! François Hollande. Qu'il aurait volontiers voté Juppé. Ce qu'on a ri ! Tant tout cela est cocasse. Mais Villepin a-t-il pouffé, comme nous tous, de se voir à ce point éliminé du débat par l'ex-Président dont il fut le Premier Ministre ?
Ça sent la fin de partie, tout de même.

Les asiatiques de Paris en ont marre des agressions et de l'insécurité


Ce dimanche, des membres des communautés asiatiques française ont défilé en grand nombre à Paris, comme l'année dernière, pour protester contre la violence dont la communauté asiatique est victime. Leur nombre exact est inconnu : la police parle de 3.000 ressortissants chinois,  et les organisateurs de 20.000.
La manifestation, organisée à l’appel du collectif des associations asiatiques de France, s'est déroulée dans le calme, malgré la colère évidente des participants. Le cortège, vers 15 heures, est parti de la Place de la République, porteur d'une banderole "Liberté, égalité, fraternité et sécurité, pour se diriger vers  place de la Nation.
Parmi les manifestants, il y avait de nombreux jeunes, enveloppés dans des drapeaux français et criant des slogans comme "Sécurité pour tous" ou "Vivons ensemble, vivons en sécurité". Selon Olivier Wang, porte-parole du collectif des associations asiatiques de France et leurs amis français, "la sécurité, c'est l'état dans lequel on ne s'expose pas au danger (...), nous réclamons la sécurité parce que c'est un droit, c'est la condition essentielle de l'exercice des libertés".
“Chaque semaine, dans les quartiers comme Belleville, Crimée, Massena ou Tolbiac, des Asiatiques sont victimes de violences", selon un représentant associatif. "On les menace, on les frappe, pour quelques euros, un téléphone portable ou pour leur voler à l’arraché un bijou. C’est scandaleux.”
Selon Jean-Pierre Buisson, marié à une Chinoise, ces derniers sont pris à partie car "il y en a beaucoup qui n'ont pas de papiers, et une certaine catégorie de population française les agresse sachant qu'ils n'iront pas porter plainte à la police".
La cas de Jiamming, 30 ans, est particulièrement emblématique : une photo de lui,  sur son lit d’hôpital, sous respiration artificielle, toujours dans le coma depuis trois semaines après avoir une agression, a été exhibée par son frère pendant toute la manifestation. Pour avoir tenté de photographier les hommes qui venaient de voler le sac d’une cliente, dans le restaurant où il travaillait, le 29 mai au soir, Jiamming a été roué de coups.
La fille adoptive de Jacques Chirac, Anh-Dao Traxel, d’origine vietnamienne, a lancé au ministre de l’Intérieur : « Je demande à Claude Guéant d’accorder d’urgence des effectifs de police supplémentaires. On en a marre des voyous qui s’attaquent à des femmes! » Il y a trois mois, sa sœur « a été agressée à 11 heures au centre commercial Masséna (XIIIe) par deux jeunes qui courent toujours. Ils lui ont arraché son sac et son collier. Elle a crié au secours mais personne n’a réagi ».
De même, un membre de l’Association des commerçants de Belleville, Michel, raconte la violence quotidienne dans le quartier : « les vols à l’arraché, dans les voitures, à la sortie des magasins, c’est tous les jours. Si les délinquants s’en prennent aux Chinois, c’est parce qu’ils font leur business en espèces, sans carte bleue. »
Un an après la première manifestation sur ce thème, "il y a eu un peu plus de policiers (dans la rue) juste après, donc ça a un peu calmé les délinquants, mais depuis c'est reparti de plus belle, c'est tragique ce qui se passe dans notre quartier",  selon Donatien Schramm, président de l'association Chinois de France-Français de Chine, installée à Belleville.
Pour les manifestants, les élus parisiens accordent peu d'importance à la sécurité. Du reste, un seul élu, Hamou Bouakkaz, élu du 20eme arrondissement, a participé à la manifestation.
Place de la Nation, les participants se sont dispersés rapidement et dans le calme vers 16h20 pour éviter les incidents et bagarres qui avaient suivis la marche de l'année dernière.

Sources : Libération

dimanche 19 juin 2011

François Fillon, vendredi, à Nice, s'est adressée à l'UMP locale


François Fillon, de passage vendredi 17 juin à Nice, en a profité pour booster les troupes locales, réunies au Palais Acropolis, en fin de journée. Si le Premier Ministre s'est déplacé, c'est qu'il devait présider à Nice les premières Rencontres nationales de la Police Municipale, et débattre du développement de la région. Mais naturellement, pas question de louper la grande réunion publique de l'UMP qui s'est tenue à 18 heures.
L'occasion de réaffirmer les fondamentaux face à des troupes désemparées, de faire un point sur les volontés d'indépendances de Jean-Lous Borloo et Rama Yade, et d'appeler à l'unité.
Et c'est bien Fillon qui s'exprime. Pas Guéant ou d'autres roquets du gouvernement, chargé de distraire les troupes avec des arguments populistes à deux balles, non, il s'agit de François Fillon, l'homme sérieux du gouvernement, le pondéré, le rassurant.
Le discours est convenu :
1. La division dangereuse
«Le nombre de nos adversaires nous interdit de multiplier les candidatures à la présidentielle, nous interdit de fractionner la majorité au gré de nos sensibilités, aussi légitimes soient-elles. «L'unité n'est pas une faculté, elle n'est pas une option parmi d'autres, elle est une nécessité vitale ! Le morcellement de la majorité n'a aucun sens, ni électoral ni idéologique !»
2. L'UMP progressiste vs le PS conservatiste et le FN populiste
Pour François Fillon, «trois courants de pensée sont en passe de s'affronter» l'année prochaine : le «conservatisme» de la gauche,  le programme socialiste étant  «fondé sur une vision sclérosée et décourageante de la société française» ; le «populisme» d'extrême droite ou d'extrême gauche , et bien entendu, «la majorité présidentielle, progressiste, fière de ses valeurs nationales et européennes, fière de défendre le travail, le mérite, l'ordre républicain, la justice…».
3. La route est longue, mais serrons les dents
François Fillon a évoqué «la fatigue des combats, la faiblesse d'âme de certains, les doutes des autres» : allusion aux tensions entre différents courants de l'UMP, la droite populaire, les appels à la démission de Roselyne Bachelot (qu'il a fustigé), la levée de boucliers après l'annonce de la suppression des panneaux avertissant les radars.
4. Le Chef veille sur la France : il faut avoir confiance
"Nicolas Sarkozy sait parfaitement où il va et ce qu'il doit faire". Et il n'est pas le seul: «Quant à moi, je sais où est mon devoir, il est de gouverner la France sérieusement, sans écart, sans improvisation, sans fébrilité.»
Et en ce qui le concerne : «Il n'est pas question de flancher. Je ne m'arrête pas aux bruits de couloirs, aux ragots, aux plans sur la comète, aux ambitions qui défigurent l'engagement politique.»
Un point sur la situation, sans surprise véritable, donc

Sources : Le FigaroLe Point

samedi 18 juin 2011

Hollande toujours en tête, mais Aubry remonte....


Voici les résultats du dernier sondage, tout frais pondu, par OpinionWay-Fiducial pour Le Figaro et LCI.
Hollande est  toujours le favori PS. Mais attention : Martine Aubry remonte.
43% d'intention de vote au premier tour des primaires pour François Hollande, auprès d'un échantillon de sympathisants de gauche : il reste en tête, mais il perd six points.
Et pas n'importe quels six points : ceux que récupère Martine Aubry, qui atteint 33% d'intentions de vote. Or, le mois dernier, Hollande était désigné dès le premier tour. Face à face en finale, François Hollande et Martine Aubry devront désormais se trouver des alliés de second tour.
C'est Ségolène Royal qui est en troisième position. Loin derrière eux, avec 13 % d'intentions de vote, mais susceptible de peser vers l'un ou l'autre...
Après, viennent les petits candidats, qui ne font pas vraiment de vagues. Arnaud Montebourg demeure à 7 % et Manuel Valls perd un point avec 4%. Pierre Moscovici ferait 3% s'il se présentait.

vendredi 17 juin 2011

Et un candidat de plus, un : Frédéric Nihous, le "candidat de la ruralité"

Dans un an, c'est la Présidentielle. On ne risque pas de l'oublier, toute l'actu tend vers cette date, entre les déchirements des partis, et l'éclosion printanière de petits candidats.
Et aujourd'hui, donc, nous avons la candidature de Frédéric Nihous, président de "Chasse Pêche Nature Traditions" (CPNT), un parti qui sent la Sologne, la chasse à courre et les grandes demeures familiales (les Chateaubriand défendus par leur veneur, quoi).
En 2007, il avait obtenu 1,15 % des voix, soit 420 645 suffrages. En 2009, son parti a rejoint la majorité présidentielle et en 2010, a fait listes communes avec l'UMP aux régionales.
Cependant, Frédéric Nihous sera candidat, pour défendre et faire exister dans le débat public les valeurs de la ruralité. En effet, comme aucun candidat n'en parle, selon lui, le thème n'existe pas aux yeux des médias et des pouvoirs publics. Il se propose donc d'être le porte parole de cette ruralité, du moins si le conseil national de Chasse-Pêche-Nature-Traditions (CPNT), qui se réunit ce vendredi, l'adoube.
La ruralité, explique Frédéric Nihous, c'est 15 millions de Français et 500 000 agriculteurs, qui se sentent oubliés des pouvoirs publics et des médias. Lui-même le vit : il a peur tous les ans - et on le comprend - que le rectorat ne ferme une classe dans l'école de son village. Les bureaux de psote se raréfient et leurs horaires se restreignent. Les trains ne s'arrêtent plus dans les gares.
Pire que cela peut-être, une étiquette de péquenots s'attache abusivement à l'image des ruraux, venant du microcosme intellectuel parisien. La banlieue, c'est la racaille, et les ruraux, les ploucs.
Or, la ruralité est un sujet d'actualité : la rurbanisation, c'est à dire le phénomène qui amène les urbains à la campagne, est une réalité. Du coup, ces zones ont besoin elles-aussi de commerces et d'infrastructures de santé, de culture, de sécurité et d'assistance.
D'autre part, les ruraux sont touchés par les hausses du prix de l'essence, qui fait augmenter de façon significative leur budget transport.
Voilà ! On peut donc compter sur Frédéric Nihous pour défendre nos ruraux. Ça nous fait un candidat de plus, quoiqu'il ne soit guère menaçant pour les autres. Petite info supplémentaire, qui laisse songeur : selon Libération, en 2007, Frédéric Nihous se serait volontiers réincarné en canard.

jeudi 16 juin 2011

Mardi, l'Alliance centriste a officiellement vu le jour


Ça y est ! le grand jour pour le centre, c'était mardi : lors d'une conférence de presse, Jean-Louis Borloo a officiellement présenté l'Alliance républicaine, écologiste et sociale (Ares), qu'il dirige collégialement avec Hervé Morin (Nouveau Centre), Jean-Marie Bockel (Gauche moderne) et Hervé de Charette (Convention démocrate).
On n'est pas obligé de dire le nom en entier, ni d'utiliser l'acronyme mystérieusement combatif (Arès, en grec, est le dieu de la guerre, plus connu sous son nom latin de Mars) : on a le droit de dire Alliance, tout court.
Laquelle Alliance inclut également Rama Yade, Valérie Létard, Yves Jégo,Laurent Hénart, François Sauvadet, Maurice Leroy et Jean-Marie Cavada.
Jean-Louis Borloo l'a dit : la majorité "a maintenant clairement deux pieds".
Et on ne va pas loin en sautant à cloche pied. Je suppose que c'est la conclusion à laquelle nous devons parvenir.
Le point presse a duré 3 minutes, parait-il. Borloo avait sûrement beaucoup mieux à faire que donner des explications à la presse. Penchons nous donc sur les quelques paroles qu'il semble avoir prononcé.
"Cette alliance a vocation, je vous le rappelle, à élargir considérablement la majorité sur son aile sociale, républicaine, européenne et écologiste". Propos murmurés, selon Marianne 2, par Jean-Louis Borloo. Il faut dire qu'une annonce comme ça, c'est de la vraie bombe, ça fait peur.
"La machine est maintenant lancée" : en trois minutes, ça fait plutôt voiture à friction. Mais mettons.
"Notre pays a besoin de diversité. Les enjeux qui sont devant nous dans la décennie qui vient - et la décennie commence cet après-midi - ces enjeux-là ne peuvent pas être monolithiques dans le cadre d'une seule formation politique, l'UMP, qui prétendrait pouvoir représenter toute la diversité de nos familles". J'aime beaucoup cette décennie, qui a commencé mardi, en 3 minutes et dans la plus grande discrétion.
En revanche, on ne sait toujours pas si Borloo sera président. Il ne l'a pas dit. Il était pressé. Il avait peut-être des soucis familiaux ?
Mais ça n'a pas été perdu pour tout le monde : Borloo ayant levé le camp, pouisqu'il y avait du journaliste sur place, Hervé Morin en a profité pour rappeler qu'il était toujours candidat à la candidature, mais toujorus à la façon arachnénne, contournée et polie des centristes, véritables végétariens de la politique : plutôt que de mordre dans le steak à belles dents, en fumant d'ambition, ou de brider une ambition qui déborde de tous les côtés, tel le candidat PS moyen, le centriste fait sa jeune fille, et présente la situation sur un plateau, dans une petite soucoupe posée sur un napperon de dentelles : "La question se posera à l'automne (...) On aura un moment de vérité (...) Ça peut être autant moi que lui".
En revanche, le président du Nouveau centre a expédié dans les choux la République solidaire de Dominique de Villepin. Pas d'alliance,  "On n'a rien à y gagner". En revanche, "préoccupations écologiques" de Nicolas Hulot feraient de l'oeil aux centristes.
Voilà des gens qui savent ce qu'ils veulent.
Nous, on en saura plus (peut-être) ultérieurement : le 26 juin, à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), "grand débat et un déjeuner républicain" pour les militants des quatre formation.
Vers la fin du mois, les centristes valideront les candidatures pour les élections sénatoriales du mois de septembre.
Et sinon, leur première université d'été se déroulera à la rentrée, le week-end du 10 et 11 septembre. Mais on ne sait pas où.
Pendant ce temps là, à l'Assemblée....
Jean Leonetti, membre du Parti radical mais néanmoins vice-président du groupe UMP à l'Assemblée nationale (donc, autre pied actif de la majorité - aurait-elle trois pieds ? ) a lancé mardi, lui aussi, son club de réflexion, baptisé "République et humanisme". Plus de 30 députés UMP en font partie.
On peut lire dans leur communiqué :
"L'UMP est un mouvement politique issu de la réunion des formations de la droite et du centre". Et ils souhaitent que "la sensibilité sociale et humaniste à laquelle ils sont attachés puisse peser fortement au sein de leur groupe".
Parmi les signataires, on trouve des copéistes, des fillonistes, des radicaux et des sarkozystes.
Bref, le centre, pour l'instant, plus ça change, et plus c'est la même chose.

Sources : Le JDDLe Figaro

mercredi 15 juin 2011

Toutes les blogueuses lesbiennes américaines sont-elles des hommes ?


Tout a commencé dimanche avec la fausse blogueuse Amina Abdallah, mais ça n'est pas fini : Paula Brooks, du site Lez Get Real, créé en 2008, est également un homme marié, de 58 ans, ex-pilote et ouvrier du bâtiment à la retraite. Il s'appelle Bil Graber.
C'est l'affaire Amina Abdallah qui a révélé les faits : un journaliste du Washington Post est entré en contact avec l'auteur du site Lez Get Real dans le cadre de l'affaire "Gay Girl in Damascus", car la soit-disant blogueuse syrienne avait commencé à écrire sur Lez Get Real à propos des évènements de Syrie, avant d'ouvrir son propre blog. Désireux d'éclaircir les liens entre Paule Brooks et Amina Abdallah, il a commencé à la questionner et très vite, l'a suspecté d'être derrière cette manipulation.
Dimanche, MacMaster a admis publiquement qu'il était l'auteur du blog de la jeune syrienne. Mais un doute subsistait relativement à Paula Brooks. Celle-ci avait expliqué au reporter du Washington Post qu'elle devait parler au téléphone par l'intermédiaire de son père en raison de sa surdité. Pour preuve de son identité, elle a fourni une photo de son permis de conduire, avec la photo d'une femme nommée Paula Brooks, qui était en réalité l'épouse de Bill Graber.
Lundi, après de nombreuses questions, l'homme qui se présentait comme son père, Bill Graber, a admis être Paula Brooks et l'auteur du site Lez Get Real.
Il  a commencé le site après avoir été témoin de la malveillance des gens envers un couple de lesbiennes de son entourage amical. Il affirme avoir créé le site avec les meilleures intentions du monde. En tant qu'ex-pilote, il souhaitait s'opposer à la doctrine Don’t Ask Don’t Tell (abolie en 2010). S'il ne kl'a pas fait sous son nom, c'est par crainte de ne pas être pris au sérieux.
Il n'a a eu aucun souci avec son identité jusqu'à ce que l'histoire d'Amina commence à faire des vagues.
Le plus cocasse est que Bill Graber, sous l'identité fausse de Paula Brooks, a correspondu avec Tom MacMaster, lui-même sous le masque de Amina Arraf... Ils ont flirté ensemble, par mail, sans soupçonner que l'autre faisait semblant d'être une lesbienne...
Graber espère maintenant que la vérité ne nuira ni à son site ni à la cause des gays et lesbiennes.
Il va laisser les clefs, si l'on peut dire, du Site Lez get real, à une contributrice, Linda LaVictoire.

Sources : Washington Post

Le témoignage bouleversant de l'humiliation vécue par un entrepreneur du web crée le buzz sur Twitter


Il s'appelle Louis van Proosdij, il est entrepreneur dans le domaine du Web - on en saura plus en fouillant son blog - et surtout, il est tetraplégique depuis l'âge de 16 ans.
Comment il a surmonté cela et réussi tout de même à mener, jusqu'à il y a 15 jours, une vie normale, c'est quelque chose qui mérite admiration et réflexion, nous qui avons tendance à nous plaindre de tous nos petits maux. Mais passons.
Louis van Proosdij peut écrire :
"Mon handicap n’existe que 2h par jour.
30 minutes le soir où j’ai besoin de l’aide d’un tiers pour me coucher, 1h ou 1h30 le matin pour qu’on me lève, douche, habille, et assoie au fauteuil.
Depuis 25 ans, la douche quotidienne me mets en paix avec mon corps, me procure le bien-être qui, associé à un habillage impeccable, me donnent confiance en moi pour dérouler des journées chargées où mon handicap disparaît pour laisser place à l’homme en marche.
J’ai une voiture aménagée que je conduis et qui m’offre une totale autonomie dans mes déplacements quotidiens."
Tout simplement.
Sauf depuis 15 jours.
Car depuis 15 jours, Santé Service, association spécialiste de l'hospitalisation à domicile en Île-de-France, a décidé arbitrairement et unilatéralement de modifier ce protocole de soins.
Sans qu'il y ait moyen de recourir au dialogue, par exemple, procédé qui permet aux êtres humains de se mettre d'accord entre eux sur les petites et les grandes choses de la vie.
Pas de dialogue avec un tétraplégique.
Et ça donne quoi ?
1 seule douche par semaine, toilette au lit avec cuvette et gant de toilette,  un lit médicalisé imposé (pour bien enfoncer le clou, tu es MALADE, tu es HANDICAPE), couché à 22h, et parfois 21h, suppression du levé “prioritaire” le matin en début de tournée, ce qui lui vaut d’être régulièrement prêt à seulement 10h45 ou 11h.
Je ne rentre pas plus avant dans les détails, le post rédigé par Louis se doit d'être lu dans son intégralité.
Je ne relève qu'une phrase, celle d'une soignante qui lui a dit :
“Mais Monsieur van Proosdij, peut-être faut-il arrêter de vous leurrer, et accepter que votre handicap ne vous permet peut-être pas de travailler à temps plein comme vous vous entêtez à le croire depuis des années”…
Voilà un homme qui a surmonté son handicap, qui mène une vie quasi normale mais que l'on condamne, que l'on humilie de façon à ce qu'il reste et demeure un handicapé, un protocole de soin, soumis à l'association qui doit lui assurer une vie décente et normale.
"À quoi bon, s'interroge Louis van Proosdij, que gouvernements de droite et de gauche parlent de l’insertion professionnelles des personnes handicapées, si on ne peut être levé à temps pour travailler, et que des Santé Service trouvent normal de supprimer la douche quotidienne ?"
Son post, bouleversant, est en train de se diffuser à toute allure sur Twitter, depuis hier soir.
Espérons que le buzz lui permettra de pouvoir dialoguer avec l'association, et attirera l'attention des pouvoirs publics sur la situation des handicapés, car Louis n'est pas le seul, comme il le dit dans son post, en renvoyant par exemple à ce témoignage du même ordre que le sien.

lundi 13 juin 2011

Le PS enterrera-t-il le dossier Jean-Noël Guérini ?


Souvenons-nous : en décembre 2010, Arnaud Montebourg remet à Martine Aubry un rapport sur la féfération socialiste des Bouches du Rhône. Le rapport disparaît, puis fuite mystérieusement en mars ; Le Point le rend public, tandis que Montebourg assure ne pas être à l'origine du procédé.
Du coup, le PS met sur pied une commission d'enquête pour étudier les pratiques de la Fédération des Bouches du Rhône.
Dirigée par l'ex-ministre de la défense Alain Richard, elle a mis au jour de surprenantes pratiques dans la "Fédération Guérini" : le déroulement des votes importants (comme lors du congrès de Reims) serait entaché de suspicion. Certaines sections seraient particulièrement énormes, grâce à de gros contingents d'encartés n'habitant pas le quartier. Il y aurait aussi des sections "hors sol", sans adresse. Tout cela pour assurer des majorités confortables aux bonnes personnes en cas de besoin.
Toutes choses fort étranges, mais, quoique non conformes aux règles du parti, pratiquées dans d'autres fédérations socialistes, comme dans le Nord-Pas-de-Calais par exemple.
Résultat : Martine Aubry est bien ennuyée. Parce qu'il faudrait alors réformer et nettoyer d'autres fédérations socialistes.
Et, à l'approche des primaires socialistes, faut-il donner un grand coup de pied dans la fourmilière ? Au risque de se fâcher avec toutes les grandes fédérations du PS ?
D'où un certaine crispation au sein du parti.
Selon un membre de la commission d'enquête : "On ne sait pas comment rédiger ce rapport. On ne peut pas mettre le feu au parti, surtout à la veille d'une présidentielle", rapporte Le Figaro.
Curieuse coïncidence...
Les conclusions du rapport seront remise au PS le 28 juin, c'est-à-dire le jour même de l'ouverture du dépôt des candidatures à la primaire. Un jour où les socialistes auront d'autres chats à fouetter.
Et cette commision d'enquête va probablement aboutir à la création d'une autre commission : une commission de rénovation départementale, composée de 5 membres proches de Jean-Noël Guérini, et 4 moins favorables à ce dernier (pour équilibrer les forces en présence), chargée de réformer en douceur la Fédération des Bouches du Rhône, réforme "pilote" qui serait ensuite étendue à toutes les fédérations...
L'un des membres de la commission d'enquête, cité par L'Express, estime "possible que Martine Aubry ait l'arrière-pensée d'étouffer l'affaire", afin de ne pas se mettre à dos une fédération déterminante dans la course à l'investiture.
Comment noyer le poisson dans la bureaucratie, en quelque sorte.