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mardi 8 novembre 2011

C'est l'histoire d'un crash aérien qui n'a pas eu lieu


Ceci n'est pas un post à propos d'un crash aérien, ce qui fait que je suis d'excellente humeur en écrivant ça. Enfin, d'excellente humeur... Comme d'habitude, je me place moi-même, par l'esprit, dans l'avion, et forcément j'angoisse un peu. Mais tout s'est bien terminé, j'imagine donc le soulagement des passagers.
Il s'agit d'un Boeing 767 de la compagnie polonaise LOT, qui venait de New York. Il y avait  230 passagers. Il a effectué un atterrissage d'urgence mardi à l'aéroport de Varsovie, à cause d'une histoire de train d'atterrissage. Et que s'est-il passé ?
Rien.
"Toutes les procédures de sécurité ont parfaitement fonctionné et, grâce à cela, personne n'a été blessé", c'est ce qu'a dit Leszek Chorzewski, le porte-parole de la compagnie polonaise.
L'avion, en vue de l'atterrissage sans train d'atterrissage, justement, a tout d'abord évacué son carburant auparavant ; on ne demandera pas où, vu le contexte, ça fait mesquin, mais enfin il y a des gens qui ont dû se prendre des gouttes de fuel sur la figure, dans la région de Varsovie. Mais qu'est-ce qu'une goutte de fuel, dira-t-on, comparé à un avion qui s'écrase ?
Ensuite, au sol, le tarmac a été recouvert d'un produit retardateur de flamme. L'avion a donc pu atterrir sur le ventre, sans dommage. Les passagers ont été évacués de l'avion. L'aéroport a été fermé aux autres vols.
Une bonne nouvelle, donc. Il n'y a pas de raison de ne parler que des catastrophes aériennes. Ceci est une bonne nouvelle aérienne. Ça change.

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