Pages

vendredi 30 septembre 2011


Au fond, l'Allemand, quand il ne nous saute pas dessus en casque à pointe, et en passant par la Belgique, est bravounet : hier, jeudi 29 septembre, les députés allemands ont approuvé à une large majorité le renforcement du fond de secours de la zone euro. La chose était prévue.
Mais surtout, et c'est là ce qui est rassurant, Angela Merkel n'a pas eu besoin des votes de l'opposition, comme on pouvait le craindre, ce qui aurait mis en péril sa crédibilité. En effet, au soulagement général, le vote a été sans ambiguité : 523 députés ont approuvé le texte, 85 ont voté contre et 3 se sont abstenus.
Angela Merkel s'est donc passé de son opposition. C'est toujours ça de pris. L'instabilité politique d'un voisin comme ça ne nous apporterait rien de bon.
Naturellement, il ne faudrait pas cependant basculer dans l'euphorie. Les défections dans sa majorité se multiplient, et nombre de députés, s'ils ont voté le texte, ne sont pas totalement convaincus. (Et on les comprend).

Quoiqu'il en soit, le sauvetage de la zone euro (on l'espère) semble assuré pour l'instant. Les marchés, auxquels il ne semble pas y avoir d'autre choix que de se soumettre, devraient donc être rassurés. Pourtant, la nouvelle n'a pas été accueillie avec euphorie. Le CAC40 est bien remonté, mais rien de foudroyant. Salaud de CAC40. Avec ses états d'âmes.
La réforme du FESF (Fonds européen de stabilité financière) a été décidée lors du sommet européen du 21 juillet : le fonds sera doté de pouvoirs “préventifs” lui permettant d’acheter des obligations d’Etats membres de la zone euro et de prêter aux gouvernements de la monnaie unique pour recapitaliser leurs banques.
En gros, on va prêter de l'argent à la Grèce, et on pourra en prêter à d'autres états. Ils seront tout de même obligé de faire des économies drastiques - les populations vont souffrir - mais la finance mondiale, ce Baal Moloch qui nous bouffe les tripes, voudra bien se tenir tranquille (enfon on espère).
Mais certains estiment que le FESF ne réussira pas à calmer la crise et que les contribuables devront remettre la main au porte-monnaie.
(En même temps, j'avais prédit à toutes mes copines que la crise de 2008 aurait des suites, pas parce que je comprends quoique ce soit à l'économie, mais en vertu de la loi de Murphy. C'est un peu facile de voir tout en noir).
On peut se demander s'il est raisonnable de prêter de l'argent à des paniers percés, mais on ne le fera pas. Le Bundestag a voté, il a voté.
Bon, allez, je sors, je n'y comprends rien en économie, de toute façon (enfin si : que des états peuvent jeter par les fenêtres de l'argent emprunté sans vergogne mais les particuliers, non, ça je pige).
On verra. En attendant, je prends note du vote du Bundestag.

L'Allemagne, bonne fille, sauve la zone euro pour la semaine, et l'Europe respire


Au fond, l'Allemand, quand il ne nous saute pas dessus en casque à pointe, et en passant par la Belgique, est bravounet : hier, jeudi 29 septembre, les députés allemands ont approuvé à une large majorité le renforcement du fond de secours de la zone euro. La chose était prévue.
Mais surtout, et c'est là ce qui est rassurant, Angela Merkel n'a pas eu besoin des votes de l'opposition, comme on pouvait le craindre, ce qui aurait mis en péril sa crédibilité. En effet, au soulagement général, le vote a été sans ambiguité : 523 députés ont approuvé le texte, 85 ont voté contre et 3 se sont abstenus.
Angela Merkel s'est donc passé de son opposition. C'est toujours ça de pris. L'instabilité politique d'un voisin comme ça ne nous apporterait rien de bon.
Naturellement, il ne faudrait pas cependant basculer dans l'euphorie. Les défections dans sa majorité se multiplient, et nombre de députés, s'ils ont voté le texte, ne sont pas totalement convaincus. (Et on les comprend).

Quoiqu'il en soit, le sauvetage de la zone euro (on l'espère) semble assuré pour l'instant. Les marchés, auxquels il ne semble pas y avoir d'autre choix que de se soumettre, devraient donc être rassurés. Pourtant, la nouvelle n'a pas été accueillie avec euphorie. Le CAC40 est bien remonté, mais rien de foudroyant. Salaud de CAC40. Avec ses états d'âmes.
La réforme du FESF (Fonds européen de stabilité financière) a été décidée lors du sommet européen du 21 juillet : le fonds sera doté de pouvoirs “préventifs” lui permettant d’acheter des obligations d’Etats membres de la zone euro et de prêter aux gouvernements de la monnaie unique pour recapitaliser leurs banques.
En gros, on va prêter de l'argent à la Grèce, et on pourra en prêter à d'autres états. Ils seront tout de même obligé de faire des économies drastiques - les populations vont souffrir - mais la finance mondiale, ce Baal Moloch qui nous bouffe les tripes, voudra bien se tenir tranquille (enfon on espère).
Mais certains estiment que le FESF ne réussira pas à calmer la crise et que les contribuables devront remettre la main au porte-monnaie.
(En même temps, j'avais prédit à toutes mes copines que la crise de 2008 aurait des suites, pas parce que je comprends quoique ce soit à l'économie, mais en vertu de la loi de Murphy. C'est un peu facile de voir tout en noir).
On peut se demander s'il est raisonnable de prêter de l'argent à des paniers percés, mais on ne le fera pas. Le Bundestag a voté, il a voté.
Bon, allez, je sors, je n'y comprends rien en économie, de toute façon (enfin si : que des états peuvent jeter par les fenêtres de l'argent emprunté sans vergogne mais les particuliers, non, ça je pige).
On verra. En attendant, je prends note du vote du Bundestag.

mercredi 28 septembre 2011

"On perdra dans la dignité la Présidence du Sénat"


Au Sénat, on ne tripatouillera pas, Nicolas Sarkozy a promis. En effet, notre Président dispose d'un sens élevé des responsabilités. Dans la tiédeur raffinée et confidentielle d'un petit déjeuner de la majorité à l'Elysée, dans le tintement des cuillers d'argent sur les tasses de porcelaine, l'air (j'imagine) soucieux, le Président a prévenu, en fronçant les sourcils et agitant les épaules :
"On perdra dans la dignité la présidence du Sénat".
C'est vrai que c'est dur à avaler, perdre le Sénat ET la présidence du Sénat, ça fait beaucoup pour une majorité. Mais après tout, c'est comme ça, on n'y peut rien. Certes, la défaite est une lame de fond depuis plusieurs années, mais comment ont-ils fait pour ne pas la voir venir, à ce point-là ?
Bref, la dignité, il ne reste plus que ça à l'UMP, concernant le Sénat.
Gérard Larcher, président sortant et candidat du groupe UMP, peut se présenter mais il doit respecter le résultat des urnes et céder la place. Certains responsables de la majorité espéraient encore des tripatouillages, comme le débauchage de sénateurs de gauche pour soutenir le président sortant.
Mais le chef a dit non. On ne tripatouillera donc pas.
Nicolas Sarkozy saura donc perdre dans la dignité (espérons). Si ça pouvait lui apprendre à gouverner dans la dignité...

mardi 27 septembre 2011

Les Tiberi, encore plus rapides que les neutrinos


La semaine dernière s'est achevée avec cette surprenante nouvelle : on a découvert des particules (les neutrinos) qui voyagent plus vite que la lumière. Le monde de la physique a été tout en émoi. Maintenant, nous dit-on, il faut vérifier tout ça.
Mais cette semaine, un autre phénomène aurait pu attirer l'attention des scientifiques : il existe d'autres particules extrêmement rapides ; des particules plus grosses, nommées Jean et Xavière Tiberi : grâce à l'efficacité de leur avocats, ces deux particules ont réussi à battre le record du procès (ou de l'audience) la plus rapide du monde : 15 minutes.
15 minutes, pourquoi ?
Expliquons. Sinon ça fait mauvaise langue, et je ne voudrais pas.
Lundi matin, les Tiberi, bras dessus bras dessous, ou tout comme, se rendent à leur procès en appel.
Tout le monde entre et s'assied, voilà, on va commencer.
Et soudain, les avocats des Tiberi se lèvent ... et déposent quatre questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) sur des points de droit.
Quatre ; pas une, pas deux, pas trois, mais bel et bien QUATRE QPC.
Du coup,  le président de la cour a renvoyé l'ouverture réelle du procès à mardi après-midi et la cour devrait dire mercredi si elle les transmet ou non à la Cour de cassation. Et si c'est le cas, le procès sera renvoyé. En effet, il s'agissait de points de droit dont le parquet général et les parties civiles n'ont pas eu le temps de prendre connaissance. Impossible donc de répondre sur le champ.
Si la cour d'appel considère que ces quatre questions ne présentent pas de caractère "nouveau et sérieux", les débats se poursuivront.
Ces questions prioritaires de constitutionnalité constestaient la constitutionnalité de certaines dispositions relatives au délai raisonnable de jugement ou à la prescription des infractions en droit électoral.
"C'est se moquer du monde et tout le monde le voit !", s'est écrié, à la sortie de l'audience, l'avocat de la ville de Paris,  Me William Bourdon. Un homme qui n'a aucun sens de l'expérimentation.
Par ailleurs, quel serait l'intérêt de se moquer du monde, si personne ne le voyait.
Ça ne serait pas drôle du tout.
L'effet serait gaché.
Maître, voyons, réfléchissez un peu.
Une conseillère municipale socialiste prend également la chose assez mal :
"C'est absolument détestable", dit Lyne Cohen-Solal. Ces QPC, "ça voudrait dire que la loi n'est pas constitutionnelle, mais alors qu'est-ce qu'il a fait comme parlementaire durant 45 ans ?!"
Et elle ajoute : "J'ai vraiment l'impression que ce sont des manoeuvres dilatoires pour reporter d'éventuelles sanctions". Des maneuvres dilatoires ! Quelle mauvaise foi !
Pendant ce temps là, détendus et souriants, les époux Tiberi ont quitté le Palais de Justice.
Jean, "par respect pour la justice", n'a fait aucune déclaration. La justice a-t-elle poussé un soupir de soulagement ?
Xavière, en tailleur-jupe bleu satiné, a seulement dit qu'elle était venu "dire qu'(elle) étai(t) innocente".
Rappelons qu'il s'agit du procès en appel de Jean et Xavière Tiberi : Jean avait été condamné à trois ans d'inéligibilité, dix mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende, et Xavière à neuf mois avec sursis et 5.000 euros d'amende dans l'affaire des faux électeurs du Ve arrondissement de Paris. Cependant, ils ont toujours clamé leur innocence.

lundi 26 septembre 2011

Le PS au Sénat : « C’est plus qu’un échec, un traumatisme pour la droite »


En début de soirée, hier, dimanche soir, au Palais du Luxembourg même, grande annonce solennelle de Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste au Sénat : « Le 25 septembre 2011 est un jour qui marquera l’histoire. Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, le Sénat va connaître l’alternance ». C'est la fin d'une «fatalité, (de) plusieurs décennies d’élection sans alternance ».
Applaudissements nourris. Parmi ceux qui applaudissent, Martine Aubry et François Hollande, deux compétiteurs réconciliés par la victoire aux sénatoriales, dont il serait inconvenant d'abuser.
François Hollande explique : « Tout est verrouillé dans le monde de scrutin sénatorial. Ce résultat montre que la colère est telle qu’elle a fait sauter de nombreux verrous ». Ça serait donc la fin du « système Sarkozy » : « C’est plus qu’un échec, un traumatisme pour la droite. Non seulement Nicolas Sarkozy aura perdu toutes les élections intermédiaires, mais il a perdu le Sénat. »
C'est la preuve de la "décomposition du système politique" de Nicolas Sarkozy et peut être considéré comme "prémonitoire de ce qui va se passer en 2012"- quoiqu'il ait ajouté : "Attention, la gauche a toujours été capable de gagner les élections intermédiaires depuis 10 ans et ne pas gagner l'élection présidentielle".
Conclusion :
"Nicolas Sarkozy sera le président de la République de droite qui aura perdu la majorité au Sénat".
Martine Aubry, moins technique, parle de « grande victoire pour la République » et de « grand bonheur».

Sources : Libération

vendredi 23 septembre 2011

Montebourg ne fait pas partie de ceux qui peuvent être désignés, dit François Hollande...


"Montebourg ne fait pas partie de ceux qui peuvent être désignés". C'est l'avis de François Hollande sur Arnaud Montebourg. Cependant, il manifeste le plus grand intérêt envers ses propositions.
François Hollande se trouvait au Creusot, hier, 22 septembre, et c'est sur France 3 Bourgogne qu'il s'est livré à cette déclaration.
Il a ajouté : " Même s'il fait  valoir ses chances".
Certes, le grand favori des enquêtes d'opinion est François Hollande, en tête des six candidats pour la primaire du PS. Se sent-il menacé par les succès d'Arnaud Montebourg lors du débat télévisé entre les six candidats à la primaire ? En tout cas, il ne rejette pas les propositions de son compétiteur.
En effet, loin de critiquer Arnaud Montebourg, il reconnait son talent :
"Arnaud Montebourg a du talent, personne ne le conteste. Il fait partie de ceux qui animent cette campagne. Je ne veux pas être désagréable avec lui, je veux au contraire être très agréable, mais enfin il ne fait pas partie de ceux qui peuvent être demain désigné, même s'il fait valoir ses chances. Je crois plutôt qu'il est dans une perspective d'avenir. Et moi, j'aurai à cœur, si je suis désigné, de le faire travailler dans la campagne qui sera la mienne."
Il souhaite même travailler avec lui :
"Je ne peux pas entrer dans une logique de rassemblement avant l'heure. Mais, je retiens certaines idées qu'il a avancées sur le souci d'avoir une meilleure organisation du commerce mondial, de faire aussi une défense de nos productions, de ne pas mettre dans la mondialisation ce qui correspond à des biens qui n'ont pas à y figurer. Donc, je serai attentif à ce qu'il proposera."

Et si Hélène de Yougoslavie et Nicola Johnson nous débarrassaient de Sarkozy ?


Et si deux femmes nous débarassaient de l'équipe de Sarkozy au pouvoir ?
Car ce sont les révélations de deux femmes qui font se resserrer l'étau autour de Nicolas Sarkozy. Hélène de Yougoslavie et Nicola Johnson ont permis  la mise en examen Thierry Gaubert et Ziad Pakieddine, leurs ex-maris, ainsi que celle de Nicolas Bazire.
C'est mercredi, au pôle financier du tribunal de Paris, que la princesse Hélène de Yougoslavie a donné un tournant décisif à l'affaire Karachi en accusant Thierry Gaubert, son mari, dont elle est séparée, ami de 30 ans et ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly et au ministère du Budget, d’avoir porté des valises de billets pour Nicolas Sarkozy : son mari aurait accompagné Ziad Takieddine en Suisse pour y récupérer de « volumineuses valises de billets » durant la période 1994-1995. Lesquelles étaient ensuite confiées à Nicolas Bazire, ancien directeur de campagne de Balladur et proche conseiller de Nicolas Sarkozy.
Nicola Johnson, ex-épouse de l'homme d'affaires franco-libanais Zied Takieddine, a joliment contribué elle aussi aux progrès de l'enquête. En effet, son ex-mari déclare 200.000 euros au fisc français par an et ne lui verse que 1000 euros par mois de pension. Du coup, la Britannique furieuse dénonce les montages financiers et les méthodes de son mari pour échapper au fisc français. Début août 2011, le patrimoine de Takieddine, 104 millions d'euros, est saisi par la justice. Et fin août, dans le cadre de l'enquête, Nicola Johnson a évoqué certaines relations de son ex-mari, comme Thierry Gaubert ou Nicolas Bazire.
Du coup, l'enquête se rapproche de Nicolas Sarkozy. Les réponses toutes prêtes que l'UMP a préparé sur le sujet ne tiendront pas sous le feu médiatique. Même si son immunité protège le Président, les éclaboussures sont inévitables.
Sans compter que nombreux sont ceux, à l'UMP, qui attendent leur heure... pour sauver la France - et la droite - du sarkozysme.
Il nous faudra peut-être dire merci à Hélène de Yougoslavie et Nicola Johnson...

mercredi 21 septembre 2011

Aujourd'hui, c'est au tour de Ségolène Royal de s'y coller

En évoquant un pacte avec Martine Aubry, DSK a ouvert la boîte de Pandore, comme si on en avait besoin. Dès dimanche soir, on a vu les partisans de François Hollande  se précipiter pour tirer avantage de l'info. Aujourd'hui, c'est Ségolène Royal qui s'y colle.
Ça se passe à Limoges. Oui, Primaires obligent, les candidats socialistes se déplacent beaucoup en ce moment.

C'est donc à Limoges, dans la Haute-Vienne, que Ségolène Royal le clame haut et fort : «Qu'il existe une entente politique entre eux (Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn) n'est pas une chose honteuse, mais pourquoi alors le cacher aux Français? En l'occurrence Martine Aubry n'a pas dit la vérité. Or, les Français qui ont déjà beaucoup été trompés depuis cinq ans méritent la vérité et veulent des responsables politiques intègres, qui ne leur mentent pas».
L'argument est facile, très facile, mais c'est un vrai bonheur. Ségolène Royal peut triompher dans la plénitude : si le pacte n'est pas honteux, mais pourquoi ne pas l'avoir dit ?
On pourrait lui faire remarquer que le principal intérêt d'un pacte, c'est souvent qu'il soit secret ; mais ça n'est pas obligatoire. Ça n'est donc pas un argument imparable.
Ultérieurement, toujours en Haute Vienne, mais cette fois, sur France 3 Limousin, elle a réitéré : «Quand DSK dit qu'il y avait un pacte et que Martine a juré ses grands dieux qu'il n'y avait jamais eu ce pacte, en effet il y a un certain arrangement avec la vérité qui ne correspond pas, je crois, à ce qu'attendent les Français de leurs responsables politiques».
L'idée est là, simple et basique. N'est-ce pas encore plus pertinent que l'usage un peu abstrait qu'en font les supporters de François Hollande : l'interrogation sur "Martine a-t-elle vraiment envie ?" ça peut faire tiré par les cheveux, et Martine a eu beau jeu de répondre que, envie ou pas envie, c'était elle la meilleure ou la mieux placée. D'ailleurs, l'envie est-elle un argument en politique ? Le mot évoque plus le caprice que l'engagement.
Mais la méthode "hou la menteuse", c'est simple et beau. Peut-être un peu trop simple, mais pourquoi pas.
Si ça se trouve, les partisans de François Hollande n'ont pas osé.
Morale de l'histoire : «Moi je crois que la politique, c'est de la vérité, c'est de la transparence, c'est ne pas mentir et ne pas tricher».
On va sûrement avoir la réponse de Martine Aubry dans la journée ; si ça tarde, c'est qu'elle a mauvaise conscience, la vilaine....
EmploiMenuisier Serrurier H/F 
Paris (75)

mardi 20 septembre 2011

Martine Aubry est-elle ou n'est-elle pas une candidate de substitution ?


Dans son passage au journal de 20 heures de Claire Chazal, DSK a laché une petite phrase, immédiatement récupérée par les adversaires politiques de Martine Aubry (à l'affût), et par des journalistes pas fachés de voir un peu de vent (à défaut de tempête) mettre de l'ambiance dans un PS plutôt crispé.
Après avoir affirmé que son rôle n'était pas de s'immiscer dans la Primaire, DSK a, en effet, reconnu avoir effectivement passé un "pacte" avec Martine Aubry, bien que l'élément de langage qui avait été retenu avant l'émission était le mot "accord". Pourtant, Martine Aubry n'avait demandé aucun soutien à son ami DSK, il s'est donc contenté de lui faire la gracieuseté de rappler qu'elle était son "amie", très présente" depuis le début de l'Affaire. Une gracieuseté aussitôt qualifiée, non sans un secret ravissement, de coup de poignard dans le dos par les commentateurs. Oui, car depuis la dite petite phrase, les partisans de François Hollande se font un devoir et une joie de traiter Martine Aubry de candidate de substitution. Il faut dire que, de leur point de vue, l'occasion est en or.
Bruno Le Roux, député de Seine Saint Denis, twitte très vite, dès dimanche soir : "On sait qui devait et voulait être candidat dans le pacte. La volonté, l'envie ça ne s'improvise pas après un empêchement." Et toc.
Lui emboite le pas  André Vallini, lundi : "François Hollande qui lui n'a jamais été dans aucun pacte ni aucun arrangement, n'est pas un candidat par défaut ou de substitution. Il est déterminé depuis longtemps à être candidat, il s'y est préparé avec sérieux, ce qui explique son impact dans l'opinion."
Et Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande, enfonce le clou déjà bien positionné : "J'ai noté qu'il a mentionné un pacte, pacte que Martine Aubry elle-même niait il y a encore peu de temps. J'ai noté qu'il avait dit lui-même qu'il allait être candidat alors qu'elle nous disait il y a quelque temps qu'il n'y avait rien de fait."
Ce à quoi Martine Aubry et ses partisans ont répondu, fort irrités.
Selon François Lamy, directeur de campagne de Martine Aubry, tout le monde avait envie d'être candidat. Martine Aubry ET DSKMarylise Lebranchu, députée du Finistère et proche de la maire de Lille : "Oui, il était candidat. Mais la décision ferme n'était pas prise. Rien n'était joué. Nous préparions les deux scénarios. Martine avait pris en compte le fait qu'il fallait qu'elle se prépare."
Et Martine Aubry elle même, lors d'un déplacement à Nice, s'est agacée : Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution ?
(Là, il convient de poser une question : de quoi un candidat de substitution doit-il avoir l'air ? Ça se note dans le regard ? Dans le pli de la bouche ? Dites-moi, ça m'intrigue)
"Est-ce que j'ai l'air d'une candidate de substitution?", a-t-elle donc demandé. "Aujourd'hui, la seule chose qui compte, c'est que je suis la candidate qu'il faut pour la France, je le crois, et qu'il faut pour battre Nicolas Sarkozy".
Dans un interview à paraître demain dans les Inrockuptibles, Martine Aubry affirme , toujours péremptoire : "Est-ce que vous pensez que pendant trois ans j'ai fait tout ce que j'ai fait, en pensant d'abord aux Français, pour dire 'Si c'est pas moi, j'irai sous ma couette' ? Non ! Mais je vous rassure tout de suite, je pense que ce sera moi".
"Les gens savent quelles sont mes convictions et que je ne lâcherai pas. C'est la raison pour laquelle je pense que je vais gagner la primaire".

lundi 19 septembre 2011

DSK chez Claire Chazal : pas de surprise


Sur le plateau de Claire Chazal, Dominique Strauss-Kahn s'est dit content de pouvoir s'exprimer.... Etait-on content de l'entendre ? Malgré les multiples dénégations lues ça et là, il semble que oui : il n'aurait pu rester  dans le silence. Et puis, le record d'audience le prouve : 13 millions de personnes voulaient entendre les explications de l'Ex-directeur du FMI.
DSK est apparu le visage grave, forcément, et a affirmé dès le début que "ce qui s'est passé ne comprend ni violence ni contrainte ni agression ni aucun acte délictueux, c'est le procureur qui l'a dit".
Il a du reste brandi à plusieurs reprises le rapport du procureur, pour se retrancher ainsi, non pas derrière ses propres paroles, mais derrière les propos de son premier accusateur. Pourtant, le procureur a seulement signalé l'impossibilité de prouver la violence ou la contrainte, ce qui ne signifie pas leur inexistence.
Il y a certes eu "une relation inappropriée, une faute, vis-à-vis de [sa] femme et de [ses] enfants, de [ses] amis. Mais aussi vis-à-vis des Français",  "une faute morale" dont il n'est pas fier" et qu'il "regrette", "et je crois que je n'ai pas fini de la regretter", a-t-il ajouté.
Et il a rappelé, façon mea culpa light : "j'ai du respect pour les femmes. Je comprends leur réaction. Je comprends que cela ait choqué. (...) Je l'ai payé lourdement. Je le paie toujours".
Rapport du procureur en main, DSK souligne soigneusement que ce dernier "ne m'accuse en rien de traces ou de blessures. Il n'y a rien dans le rapport”. Et il précise également, toujours le rapport du procureur en main : "Le rapport du procureur dit quoi ? Ce ne sont pas mes avocats qui le disent, ce n'est pas moi. Il dit que Naffisatou Diallo a menti sur tout, elle a menti sur les faits, elle a présenté tellement de versions différentes que je ne peux plus en croire un mot, elle a menti à chaque entretien". Le "que je ne peux plus en croire un mot est excessif, le procureur emploie une expression beaucoup plus prudente, puisqu'il fait état de sa difficulté à croire Nafissatou "au delà de tout doute raisonnable".
A propos de la violence qu'il aurait employé : le rapport, toujours invoqué, ne mentionne « ni griffure ni blessure, aucune trace de violence » ni sur lui ni sur elle.
Dominique Strauss-Kahn continue : "Il n'y a pas eu de procès parce qu'il n'y avait plus aucune déclaration qui tienne. La poursuite au civil montre bien les motivations financières qui sont derrière tout cela. La procédure civile va se dérouler, je n'ai pas l'intention de négocier".
Ensuite, il insiste sur ses propres sentiments : la peur. "J'ai eu peur, j'ai eu très peur.  Quand vous êtes pris dans les mâchoires de cette machine vous avez l'impression qu'elle peut vous broyer. J'ai eu le sentiment d'être humilié avant d'avoir pu dire un mot. J'ai beaucoup perdu". A propos de piège ou de complot, il a dit "nous verrons", ce qui laisse planer un doute toujours bienvenu.
A propos de son luxueux appartement de Tribeca, il a invoqué l'urgence : "Que fallait-il faire ? Quand vous avez quelques heures pour vous loger vous n'hésitez pas. Annes avait loué un deux pièces, on n'a pas pu y rester, on a trouvé une location trois pièces il restait trois jours. Il ne restait plus de temps, il fallait trancher, il falait une maison, qui satisfasse les conditions de sécurité. On a trouvé cette maison, je ne l'ai pas aimé, elle a coûté cher, mais c'était ça ou retourner à Rykers Island".
A propos de Tristane Banon : "aucun acte d'agression, aucune violence" n'ont eu lieu. "La version qui a été présentée est une version imaginaire, calomnieuse, d'ailleurs j'ai déposé une plainte, je n'en dirai pas plus".
DSK voulait être candidat en 2012 : "Je pensais que ma situation au FMI me donnait un regard aigu et que je pouvais être utile et apporter des réponses. Tout cela est derrière moi, je ne suis évidemment pas candidat, même si je continue de penser que la victoire de la gauche est nécessaire".
Sans soutenir l'un des candidats, il a précisé que "Martine Aubry est une amie. Pendant cette période, elle a été très présente et j'y ai été sensible". Mais il ne souhaite pas «s'immiscer dans la primaire ».
Son avenir ? Il va "prendre le temps de réfléchir", n'est "candidat à rien" et va d'abord se reposer et retrouver sa famille et ses amis." Ah bon, se dit-on.
Et d'ajouter : "Mais toute ma vie a été consacrée à essayer d'être utile au bien public... et on verra".
On verra.... La phrase la plus intéressante et de cette interview, très crispée, et dont le contenu est très convenu. Il était invraisemblable qu'il évoque des regrets d'actes commis envers Nafissatou Diallo ou Tristane Banon.... puisqu'il maintient ne rien leur avoir fait. Il ne reste qu'à regretter une faute seulement morale, commise envers ses proches et ceux qui croyaient en lui. Mais ce "on verra", même si l'on va devoir beaucoup attendre avant de voir, ça, c'est fort intéressant...
Comment l'opération de communication va-t-elle se poursuivre ? On verra, nous aussi.

samedi 17 septembre 2011

Ségolène Royal en visite sur les terres de Martine Aubry

Ségolène Royal ne perd pas de temps : le débat de jeudi soir encore tiède, elle s'est rendue dans le Nord. Le Nord ! Fief de Martine Aubry. Toutefois, "par respect pour Martine Aubry", mais pour ne pas priver les gens du Nord de son déplacement, elle n'a fait qu'une courte apparition à Lille. En effet, c'était le jour de l'inauguration du V'Lille pour Martine Aubry, Ségolène Royal a préféré se rendre à Tourcoing.
Mais, en débarquant à la gare Lille-Centre, Ségolène Royal est tombée sur une opération de la CGT, en récolte de signatures et de CV : en effet, la direction régional de la SNCF dit avoir les plus grandes difficultés à recruter 205 cheminots, et la CGT s'est mise en tête, fort obligeamment, de recueillir pour elle les CV, afin de montrer que les candidats sont nombreux dans la région.
Du coup, Ségolène Royal s'est rendue sur un stand, où, surprise, elle a rencontré le patron du syndicat, Bernard Thibault, venu soutenir les cheminots. Ils ont devisé face aux caméras, en quête de petits phrases. L'un explique n'avoir "pas pu regarder le débat" de jeudi soir pour cause de déplacement. L'autre assure ne pas le moins du monde essayer d'obtenir l'adhésion de la CGT, dont elle affirme "respecter la neutralité politique". Ouf ! On aurait pu se méprendre.
Ségolène Royal en a profité pour signer la pétition des cheminots, pas mécontents, avant de partir en voiture pour Tourcoing, à la librairie Majuscule, pour dédicacer son ouvrage : à la stupéfaction des employés, la librairie a été littéralement prise d'assaut. Entourée par une foule de journalistes et de militants, elle a dédicacé saLettre à tous les résignés et indignés qui veulent des solutions. Pourtant, d'élus locaux à l'horizon, point : la section socialiste de Tourcoing roule pour Martine Aubry. A part l'ancien maire Jean-Pierre Balduyck, tous avaient affaire ailleurs.... Y compris Martine Aubry elle-même.
Mais qu'importe ? Ségolène Royal a rappelé qu'elle n'était pas venue là pour chercher des soutiens mais n'était venue , dit-elle, que pour rencontrer "des gens du peuple".

Sources : Nord Eclair

mardi 13 septembre 2011

Martine Aubry patine


Petite angoisse chez les partisans de Martine Aubry : elle peine à remonter la pente des sondages. À La Rochelle, lors de l'université d'été, ses soutiens disaient :"Aujourd'hui on a dix points de retard. On commencera à s'inquiéter à quinze". Or, un sondage Viavoice publié par Libération donne François Hollande en tête avec 40% des voix, alors que Martine Aubry est à 22%.
Donc, les quinze points de retards sont acquis.
Il faut s'inquiéter.
Après le déplacement surprise à Marseille pour se frotter à Claude Guéant, coup médiatique efficace, Martine Aubry a plongé dans une approche plus vieux-socialiste de sa campagne.
Se féliciter du ralliement d'Edmond Maire, c'est bien joli, mais les jeunes socialistes ont peut-être oublié à googliser le grand homme pour le resituer, et perdu tout le sel de ce ralliement.
Aller voir à Berlin, Sigmar Gabriel, le patron du SPD, c'est fort bien, mais la décision prise au pied levé n'a pas donné à la rencontre le retentissement souhaitable, puisqu'il s'agissait de tenir une conférence de presse sur les solutions à la crise et la régulation du système financier européen, autrement dit, pour Martine Aubry, d'acquérir une stature européenne. Or, ce déplacement est inexistant médiatiquement, autant dire inexistant tout court (le voyage de Hollande en Tunisie avait été plus suivi).
Pour qui donc Martine Aubry fait-elle sa campagne ? Pour une élite de gauche qui la suit de près, quoiqu'il advienne, ou pour un électorat plus vaste, qu'elle doit rassembler ?
Bref, une petite plongée dans le brouillard.
Comment sortir de cette zone flasque ?
Les partisans de Martine Aubry comptent sur le débat de jeudi soir, pour révéler une Martine Aubry rassembleuse du plus grand nombre, non pas seulement les militants, ou les socialistes purs et durs, mais un électorat plus vaste, de la gauche au centre, en train de tourner les yeux vers François Hollande...

Sources : Le FigaroLes Echos

lundi 12 septembre 2011

Les Parisiens ont "une envie de Fillon"

Les premières maneuvres, ce sont ces déclarations de Philipe Goujondéputé-maire du XVème arrondissement et patron de la fédération UMP de Paris, qui affirme, sans rire, ressentir chez les Parisiens une "envie de Fillon". Ça tombe drôlement bien : il y a les municipales en 2014.
Philippe Goujon a développé sa pensée sur Radio Communauté Juive (RCJ) : "J'ai moi-même appelé à sa candidature à la Mairie de Paris voilà deux ans et demi parce que c'est un homme d'Etat, un responsable rigoureux, sérieux, qui saura gérer de façon très efficace Paris et qui aussi est à même de rassembler l'ensemble de la droite parisienne. Son positionnement politique est assez large à droite."
Il s'agit là d'une opération de longue haleine, pour laquelle François Fillon déploie une stratégie prudente. Pas question, en pleine crise économique, que le Premier Ministre donne l'impression de ne songer qu'à sa carrière. On y va donc peu à peu, et prétendre à un appel du peuple parisien est, quoiqu'invraisemblable, très romanesque.
Par exemple, au printemps, François Fillon comptait, histoire de manifester tout l'intérêt qu'il porte à la capitale, assister aux journées de commémoration de la Libération de Paris (fin août) ; las, crise oblige, il a jugé plus sage de s'effacer.
En revanche, dans le cadre de la campagne des sénatoriales, il lui a été délicatement demandé, par l'UMP, d'animer des débats face aux grands électeurs parisiens. Une façon de mettre un pied discret médiatiquement dans la capitale.
Mais François Fillon ne fait pas l'unanimité sur Paris, même à droite.
Rachida Dati lui barre la route, avec le soutien de Jean-François Copé. La député européenne et maire du 7ème arrondissement vise le fauteuil de député de la deuxième circonscription de Paris, (Ve, VIe et VIIe arrondissements), un fauteuil peu risqué pour la droite. Oui, mais c'est aussi le marchepied que Fillon envisage, dès 2012, pour parvenir en 2014 à la mairie de Paris. Or, il n'y a pas de place pour deux sur ce fauteuil.
Cela n'empêche pas Rachida Dati de vouloir obtenir l'investiture UMP à Paris pour les législatives. Maire de l'un des arrondissements concernés, elle s'estime totalement légitime. "D'ailleurs, ajoute-t-elle, Nicolas Sarkozy m'a promise [cette investiture], il y a un an, en présence de Claude Guéant". Et elle se fait forte de le lui rappeler.
De son côté, Copé affecte de ne connaître qu'une seule candidate à droite pour ce fauteuil, Rachida Dati. François Fillon ne s'étant pas présenté, c'est logique. Sauf que le député sortant de le IIème circonscription a bien l'intention d'être candidat lui aussi. Cela fait donc deux candidats.
Oui, mais ce député sortant n'est autre que... Jean Tiberi, dont le procès en appel dans l’affaire des faux électeurs s'ouvre fin septembre - comme le rappellent, bons camarades, certains membres de l'UMP...
Une affaire à suivre, donc.

Sources : Europe 1France Soir

vendredi 9 septembre 2011

Royal recadrée : la Haute autorité de la primaire socialiste, vous connaissiez ?


Ségolène Royal, hier, n'a pas hésité à mettre les pieds dans le plat, dans une interview au Figaro, ce qui lui a valu d'être rappelée à l'ordre par une msytérieuse "Haute Autorité de la primaire".
Ce recadrage m'a permis d'apprendre l'existence de cette Haute Autorité.
Rappel : ce qu'a dit Ségolène Royal
«Le point faible de François Hollande, c'est l'inaction». «Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il aurait réalisée en trente ans de vie politique? Une seule?».
Ça, c'était pour son ex.
A propos de Martine Aubry : «sa seule expérience électorale, c'est une législative perdue en 2002. Passer de rien à une campagne présidentielle, ce n'est pas facile».
On en veut encore ? «François Hollande avait promis un livre sur son projet, il publie une compilation de discours et Martine Aubry se contente d'écrire une lettre aux Français».
Alors que Ségolène Royal peut garder le front haut : elle vient de publier une «Lettre à tous les résignés et indignés qui veulent des solutions».
Hier matin, sur Radio Classique, face à la journaliste qui commentait ces déclarations dans Le Figaro, Ségolène Royal a estimé, en riant, que la primaire donne lieu à une «compétition amicale», mais qu' il fallait «bien être jugés sur nos actes», «notre capacité d'action», l'«expérience politique»...
Curieusement, plus tard dans la journée, Ségolène Royal a finalement démenti avoir été interviewé par Le Figaro et dénoncé l'utilisation de "propos sorti de leur contexte."
Ce sont ces propos qui ont amené la Haute Autorité de la Primaire à réagir.
Oui, il existe donc bien une haute Autorité de la Primaire, parfaitement : vous pouvez aller sur son site et vous constaterez que la Haute Autorité émet des recommandations ; en l'occurence, il s'agit de la 10e recommandation, sur "l'éthique dans la campagne" : elle a fermement rappelé à l'ordre Ségolène Royal.
La Charte éthique des Primaires prohibe tout dénigrement de la personne des candidats (incluant les parcours politiques des uns et des autres), a rappelé la Haute Autorité.
Eh non, on ne dénigre pas, car "ce sont tous et toutes des personnalités de premier plan qui, chacune, méritent estime et respect." la preuve : ils ont été retenus (...) à la suite d’un processus de désignation qui (...) a manifesté, au-delà de leurs programmes, l’estime dans laquelle ils étaient tous tenus."
Et la Haute Autorité des Primaires citoyennes de conclure en rappelant "que tous les parcours politiques des six candidats sont honorables, et que les candidats doivent toujours garder à l’esprit qu’à la compétition succèdera le rassemblement" ; et "qu'elle sera d’une extrême vigilance pour que le respect dû aux six candidats soit au cœur de la campagne".
Voilà. Tremblez, Madame Royal....