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jeudi 8 septembre 2011

Il est en train de mourir et on lui refuse le médicament de la dernière chance....


Pascal Foucher, atteint d'un cancer, se voit refuser l'ultime médicament.
Pascal Foucher est atteint, depuis 2006, d'un cancer du sang, qui porte le nom barbare de myélome. Il suit des traitements fort classiques de chimiothérapie qui ne stoppent pas l'évolution de la maladie, mais lui ont peut-être seulement permis de freiner l'évolution de la maladie.
Sauf que... il sait depuis le 7 septembre que toute sa colonne vertébrale est atteinte, ce qui lui occasionne des douleurs terribles.
Le seul moyen de diminuer ses douleurs, c'est la morphine ; Pascal Foucher, avec lucidité, se voit déjà réduit à l'état de légume par ce traitement.
Or, il existe peut-être un traitement susceptible de faire régresser son cancer. Une molécule, la pomalidomide, qui a déjà été utilisée avec (quelques) succès sur des malades en France et aux États-Unis.
Sauf que .... Il ne peut être soigné avec cette molécule car il faut respecter un protocole. Selon ce dernier, sont écartés les patients qui ont subi une allogreffe (greffe de cellules souche d'un donneur compatible), ce qui est son cas, en date de décembre 2010. Pourquoi ? L'allogreffe affaiblit le système immunitaire. Du moins est-ce ce que l'on estime.
Et l'agence française de sécurité sanitaire est très frileuse depuis l'affaire Servier, hélas....
Mais Pascal s'accroche : on pourrait peut-être faire une exception, et lui délivrer une autorisation temporaire. Il a donc interpellé le Ministère de la Santé, ainsi queNicolas Sarkozy, pour l'obtenir, durant l'été.
L'Elysée a pris note, et lui a annoncé que sa demande sera prise en compte.
Mais le sera-t-elle à temps ?
Pascal comprend fort bien que sa demande est risquée. « Je comprends la rigueur du système, mais là, mon problème est vital, parce que je sens la maladie évoluer. » Il est cependant soutenu par des médecins.
Il a donc décidé de faire du bruit, de médiatiser son cas au maximum, via les réseaux sociaux.
Ce matin, c'est un twitt de Trublyonne qui m'a alertée ; et voilà.
On a vu comment un post de Louis van Proosdij a pu résoudre le problème auquel il se trouvait confronté. Espérons que ce post pourra aider Pascal Foucher.
Note : le titre de ce post est un peu hard, je me suis permis de l'utiliser, afin de frapper l'esprit des lecteurs, car Pascal Foucher emploie lui-même une formulation semblable sur son blog .... voici le post dans lequel il emploie cette formule.

Sources : L'Union

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