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mercredi 21 septembre 2011

Aujourd'hui, c'est au tour de Ségolène Royal de s'y coller

En évoquant un pacte avec Martine Aubry, DSK a ouvert la boîte de Pandore, comme si on en avait besoin. Dès dimanche soir, on a vu les partisans de François Hollande  se précipiter pour tirer avantage de l'info. Aujourd'hui, c'est Ségolène Royal qui s'y colle.
Ça se passe à Limoges. Oui, Primaires obligent, les candidats socialistes se déplacent beaucoup en ce moment.

C'est donc à Limoges, dans la Haute-Vienne, que Ségolène Royal le clame haut et fort : «Qu'il existe une entente politique entre eux (Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn) n'est pas une chose honteuse, mais pourquoi alors le cacher aux Français? En l'occurrence Martine Aubry n'a pas dit la vérité. Or, les Français qui ont déjà beaucoup été trompés depuis cinq ans méritent la vérité et veulent des responsables politiques intègres, qui ne leur mentent pas».
L'argument est facile, très facile, mais c'est un vrai bonheur. Ségolène Royal peut triompher dans la plénitude : si le pacte n'est pas honteux, mais pourquoi ne pas l'avoir dit ?
On pourrait lui faire remarquer que le principal intérêt d'un pacte, c'est souvent qu'il soit secret ; mais ça n'est pas obligatoire. Ça n'est donc pas un argument imparable.
Ultérieurement, toujours en Haute Vienne, mais cette fois, sur France 3 Limousin, elle a réitéré : «Quand DSK dit qu'il y avait un pacte et que Martine a juré ses grands dieux qu'il n'y avait jamais eu ce pacte, en effet il y a un certain arrangement avec la vérité qui ne correspond pas, je crois, à ce qu'attendent les Français de leurs responsables politiques».
L'idée est là, simple et basique. N'est-ce pas encore plus pertinent que l'usage un peu abstrait qu'en font les supporters de François Hollande : l'interrogation sur "Martine a-t-elle vraiment envie ?" ça peut faire tiré par les cheveux, et Martine a eu beau jeu de répondre que, envie ou pas envie, c'était elle la meilleure ou la mieux placée. D'ailleurs, l'envie est-elle un argument en politique ? Le mot évoque plus le caprice que l'engagement.
Mais la méthode "hou la menteuse", c'est simple et beau. Peut-être un peu trop simple, mais pourquoi pas.
Si ça se trouve, les partisans de François Hollande n'ont pas osé.
Morale de l'histoire : «Moi je crois que la politique, c'est de la vérité, c'est de la transparence, c'est ne pas mentir et ne pas tricher».
On va sûrement avoir la réponse de Martine Aubry dans la journée ; si ça tarde, c'est qu'elle a mauvaise conscience, la vilaine....
EmploiMenuisier Serrurier H/F 
Paris (75)

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