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mardi 26 juillet 2011

Sarkozy remonte dans les sondages, et les Ministres sont contents


Il y a trois mois, le gouvernement était morose. Croire en la victoire de Sarkozy vous donnait l'air fort nigaud, à en croire les Ministres, cités par un article du Figaro. Alors que Xavier Bertrand avait signé dans Marianne un texte "Pourquoi je crois à la victoire de Nicolas Sarkozy en 2012", certains de ses collègues ministres avaient eu des réactions incrédules. "Tu crois qu'il peut encore gagner ?" s'était-il entendu demander en sortie de conseil des Ministres.
Car les Ministres n'avaient plus la foi. Mauvais camarades. Une pusillanimité qui fait peut-être honneur à leur sens politique –quand le produit ne fait plus vendre, changeons de produit – mais où est passé l’idéal du service de la Patrie ? Puisque Sarko est la Sauveur, comment peut-on cesser de croire en lui ? Je ne saisis pas.
L'un d'eux, cité par le Figaro, avoue : "Nous avions, comme on dit, le moral dans les chaussettes". Un autre : " C'était une période difficile. Les gens nous disaient qu'ils allaient voter Front national".
Pauvre équipe gouvernementale.
Mais maintenant tout va beaucoup mieux. La côte de popularité de Nicolas Sarkozy remonte, et avec elle le moral de l'équipe.
36% des Français se disent satisfaits ou très satisfaits de Nicolas Sarkozy comme président de la République. Il gagne six points en un mois et regagne du terrain chez les retraités, les commerçants et les artisans, cœur de son électorat.
«Quand on travaille, c'est toujours plus agréable d'avoir le sentiment que les Français comprennent ce que l'on fait», avoue Laurent Wauquiez, tout content, le soleil revenu dans son petit coeur de ministre de l'Enseignement supérieur. «Sur le terrain, l'accueil n'est plus du tout le même. C'est très net. Les militants et les électeurs sont moins remontés qu'ils ne l'étaient», selon Apparu, soulagé probablement de voir ses activités de service après vente facilitées.
Pour autant, les membres du gouvernement ont la joie discrète et le triomphe modeste. Il faut raison garder, la gauche est toujours donnée gagnante au second tour. Pas de triomphalisme excessif.
«La route est encore longue, très longue. Le syndrome Jospin ne risque pas de nous arriver», estime Xavier Bertrand.
Gérard Longuet est plus vache dans son analyse. «Attention, dit-il, il y a en France un socle de gauche. Il y a une espérance de maternage. En outre, n'oublions pas que la droite a gagné en 1995, en 2002 et en 2007. Il peut y avoir un besoin d'alternance.»
On a compris le message : il n’est pas encore impossible que le discours retors d’une gauche favorisant la paresse et la mollesse chez le Français toujours facilement influençable – quand la virile politique paternaliste de Nicolas Sarkozy lui fouette le sang et l’incite à aller bosser, au lieu de se recroqueviller dans le cancer de l’assistanat.
Ingrat peuple de France (en plus de la tendance au maternage).
Mais enfin, pour l'instant, le peuple français semble enfin comprendre tout ce que le gouvernement fait pour lui.
Alors tous en coeur, avant que ça change : merci, Nicolas...

Sources : Le Figaro

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