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dimanche 19 juin 2011

François Fillon, vendredi, à Nice, s'est adressée à l'UMP locale


François Fillon, de passage vendredi 17 juin à Nice, en a profité pour booster les troupes locales, réunies au Palais Acropolis, en fin de journée. Si le Premier Ministre s'est déplacé, c'est qu'il devait présider à Nice les premières Rencontres nationales de la Police Municipale, et débattre du développement de la région. Mais naturellement, pas question de louper la grande réunion publique de l'UMP qui s'est tenue à 18 heures.
L'occasion de réaffirmer les fondamentaux face à des troupes désemparées, de faire un point sur les volontés d'indépendances de Jean-Lous Borloo et Rama Yade, et d'appeler à l'unité.
Et c'est bien Fillon qui s'exprime. Pas Guéant ou d'autres roquets du gouvernement, chargé de distraire les troupes avec des arguments populistes à deux balles, non, il s'agit de François Fillon, l'homme sérieux du gouvernement, le pondéré, le rassurant.
Le discours est convenu :
1. La division dangereuse
«Le nombre de nos adversaires nous interdit de multiplier les candidatures à la présidentielle, nous interdit de fractionner la majorité au gré de nos sensibilités, aussi légitimes soient-elles. «L'unité n'est pas une faculté, elle n'est pas une option parmi d'autres, elle est une nécessité vitale ! Le morcellement de la majorité n'a aucun sens, ni électoral ni idéologique !»
2. L'UMP progressiste vs le PS conservatiste et le FN populiste
Pour François Fillon, «trois courants de pensée sont en passe de s'affronter» l'année prochaine : le «conservatisme» de la gauche,  le programme socialiste étant  «fondé sur une vision sclérosée et décourageante de la société française» ; le «populisme» d'extrême droite ou d'extrême gauche , et bien entendu, «la majorité présidentielle, progressiste, fière de ses valeurs nationales et européennes, fière de défendre le travail, le mérite, l'ordre républicain, la justice…».
3. La route est longue, mais serrons les dents
François Fillon a évoqué «la fatigue des combats, la faiblesse d'âme de certains, les doutes des autres» : allusion aux tensions entre différents courants de l'UMP, la droite populaire, les appels à la démission de Roselyne Bachelot (qu'il a fustigé), la levée de boucliers après l'annonce de la suppression des panneaux avertissant les radars.
4. Le Chef veille sur la France : il faut avoir confiance
"Nicolas Sarkozy sait parfaitement où il va et ce qu'il doit faire". Et il n'est pas le seul: «Quant à moi, je sais où est mon devoir, il est de gouverner la France sérieusement, sans écart, sans improvisation, sans fébrilité.»
Et en ce qui le concerne : «Il n'est pas question de flancher. Je ne m'arrête pas aux bruits de couloirs, aux ragots, aux plans sur la comète, aux ambitions qui défigurent l'engagement politique.»
Un point sur la situation, sans surprise véritable, donc

Sources : Le FigaroLe Point

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